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mercredi 30 juin 2021

Georges Duhamel

 30 juin 1884 - 13 avril 1966

Ce qui me rapproche de Georges Duhamel :

« Celui qui n'aime que soi connaîtra, dès ce monde, toutes les douleurs de l'enfer. »

« Ouioui ! Je sais ce qu'être dieu, et ce n'est pas drôle tous les jours. Je parle du bon Dieucela va sans direPour l'autrecelui qui n'est pas bon, il doit avoir une vie plus facile.»

« Le livre est l’ami de la solitude. Il nourrit l’individualisme libérateur. Dans la lecture solitaire, l’homme qui se cherche lui-même a quelque chance de se rencontrer. »




Dans sa bibliographie :

Résumé :

Si saugrenues qu'elles soient, certaines impulsions sont irrésistibles et y céder entraîne des catastrophes quand on a affaire à des gens dépourvus du sens de l'humour. C'est ainsi que, pour une vétille, Louis Salavin perd sa place. Voilà cinq ans qu'il travaillait là, sa vie sem-blait filer son cours comme une rivière paisible et, crac, un incident cornique lui barre soudain toutes les issues. Toutes ? Allons, un emploi se retrouve, déclare sa mère qui sait si bien redonner aux choses des proportions consolantes et à son fils la paix de l'esprit. Mais le caractère de Salavin est tel que cette paix ne dure pas. 

Qui est Salavin ? Un jeune homme qui cherche du travail, bien sûr, mais qui surtout se cherche lui-même; il fait l'un en rêvant à l'autre, cela ne va pas sans mécomptes. Ce n'est pas seulement cette double quête d'un jeune homme pauvre qui donne son attrait à Confession de minuit, mais aussi le cadre où elle se déroule, le Paris familier du Quartier latin au début du siècle, le vrai Paris des Parisiens laborieux, aux maisons modestes et aux petites gens dont est fait le monde et que Georges Duhamel a toujours admirablement décrit. 

"Confession de minuit" est aussi le premier tome de la chronique intitulée Vie et Aventures de Salavin, qui comporte cinq volumes.
Extrait :
« Je suivais le trottoir, marchant de préférence sur la bordure de granit. Je laissais le bout de ma canne tremper dans le ruisseau. J’aime les ruisseaux des rues. Ils coulent sur des pavé et tarissent à une heure fixe, je sais; ils ne naissent pas d’une source, mais d’un robinet de fonte. Tant pis! On n’a jamais que la poésie qu’on mérite. J’ai passé une partie de mon enfance, malgré ma pauvre maman, à pêcher des épingles rouillées et des boutons de bottines dans les ruisseaux de la rue Tournefort. Aujourd'hui, je ne patauge plus dans l’eau sale, mais je regarde encore avec attention les petit morceaux de vaisselle, le gravier, les infimes débris que le courant lave et entraine peu à peu vers l’égout. Et puis, le ruisseau chante quand même sa petite complainte. Cela me fait penser à des prairies, à des fleuves, à des pays que je connaîtrai jamais. C’est de l’eau civilisée, de l’eau pourrie. De l’eau, de l’eau malgré tout! La mer, les grands lacs, les torrents dans la montagne! Si vous passez rue Lhomond, le soir, assez tard, à l’heure où les bruits de Paris s’engourdissent et s’endorment, vous entendrez, au dessous de vous, tous les égouts de la montagne Sainte-Geneviève qui chantent doucement, comme des cataractes lointaines. Ce sont les cataractes de mes voyages, à moi. »


AUTEURS PROCHES DE GEORGES DUHAMEL






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