09 mai 1923 - 24 mai 2006
« Jusqu’à
la fin de sa vie, il répétera à qui veut l’entendre que le théâtre et le cinéma
sont des métiers comme n’importe quel autre métier et que le comédien est
acteur comme d’autres sont grouillot à la Banque Vernes.»
Ce qui me rapproche de Claude Piéplu :
Son humour
“Les
huîtres sont des mollusques qui passent les fêtes de fin d'année dans des
huttes appelées bourriches.”
" Deux
ans d'école maternelle, neuf ans d'école communale, deux ans de catéchisme, un
certificat d'études primaires, cinquante-cinq ans de cotisations à la Sécurité
sociale, un Shadock, cent soixante-dix-huit rôles au théâtre, une soixantaine
au cinéma, plusieurs demi-douzaines d'émissions de télé, des centaines
d'émissions de radio, des dizaines d'enregistrements de disques, des milliers
de kilomètres parcourus sur quatre continents, un autre Shadok, un permis de
conduire, un peu moins de 1 m 80, entre 75 et 78 kg, c'est selon, trente-deux
dents, encore plein de cheveux sur la tête, aucun sur la langue, plusieurs
numéros d'immatriculation, un compte en banque, une carte bleue, un livret A de
Caisse d'épargne, cinq ou six Shadoks, quelque espoir, du scepticisme, un
passé, un présent, un imparfait, peut-être un plus-que-parfait quelque part et
aussi encore un peu de futur, une âme pour avoir de la fraîcheur, beaucoup de
questions et... plusieurs Shadoks. " Ainsi Claude Piéplu
définit-il, en un savoureux inventaire à la Prévert, son existence et sa
carrière. Il faut croire aux éléphants blancs est une réjouissante évocation
d'une enfance que rien ne destinait au monde du spectacle et d'une carrière qui
dure depuis plus de cinquante ans.
"On m'interpelle souvent de façon
sympathique, ma voix est connue et même on me reconnaît dans la rue ; parfois
j'ai envie de leur dire que j'ai fait des choses avant et après les Shadoks ;
je me laisse provoquer par une situation comique, je ne suis pas spécialiste en
comique mais acteur avant tout ; j'aime bien une certaine distanciation
humoristique". Interview