mardi 24 mai 2022

Claude Piéplu

 09 mai 1923 - 24 mai 2006

« Jusqu’à la fin de sa vie, il répétera à qui veut l’entendre que le théâtre et le cinéma sont des métiers comme n’importe quel autre métier et que le comédien est acteur comme d’autres sont grouillot à la Banque Vernes.»


Ce qui me rapproche de Claude Piéplu :

Son humour

“Les huîtres sont des mollusques qui passent les fêtes de fin d'année dans des huttes appelées bourriches.”

" Deux ans d'école maternelle, neuf ans d'école communale, deux ans de catéchisme, un certificat d'études primaires, cinquante-cinq ans de cotisations à la Sécurité sociale, un Shadock, cent soixante-dix-huit rôles au théâtre, une soixantaine au cinéma, plusieurs demi-douzaines d'émissions de télé, des centaines d'émissions de radio, des dizaines d'enregistrements de disques, des milliers de kilomètres parcourus sur quatre continents, un autre Shadok, un permis de conduire, un peu moins de 1 m 80, entre 75 et 78 kg, c'est selon, trente-deux dents, encore plein de cheveux sur la tête, aucun sur la langue, plusieurs numéros d'immatriculation, un compte en banque, une carte bleue, un livret A de Caisse d'épargne, cinq ou six Shadoks, quelque espoir, du scepticisme, un passé, un présent, un imparfait, peut-être un plus-que-parfait quelque part et aussi encore un peu de futur, une âme pour avoir de la fraîcheur, beaucoup de questions et... plusieurs Shadoks. " Ainsi Claude Piéplu définit-il, en un savoureux inventaire à la Prévert, son existence et sa carrière. Il faut croire aux éléphants blancs est une réjouissante évocation d'une enfance que rien ne destinait au monde du spectacle et d'une carrière qui dure depuis plus de cinquante ans.


"On m'interpelle souvent de façon sympathique, ma voix est connue et même on me reconnaît dans la rue ; parfois j'ai envie de leur dire que j'ai fait des choses avant et après les Shadoks ; je me laisse provoquer par une situation comique, je ne suis pas spécialiste en comique mais acteur avant tout ; j'aime bien une certaine distanciation humoristique". Interview

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