18 avril 1930 - 26 janvier 2019
Ce qui me rapproche de Jean Guillou :
"La musique inscrite sur une feuille, ce n'est après tout qu'une succession de signes musicaux qui ne donnent que des indications limitées; du point de vue rythmique, nous lisons des divisions toute mathématiques. Un homme intervient en tant qu'homme pour lire la musique.
Par exemple, un comédien qui interprète Racine ou Molière ne le fait pas comme les comédiens d'autrefois. Ainsi comme le comédien, le musicien fournit un apport humModernactuel. L'homme est intermédiaire entre la musique et l'instrument. Les comédiens font parfois ensemble la lecture d'une pièce pour réaliser par exemple une première approche; on ne peut pas dire qu'alors ils l'interprètent. Beaucoup de musiciens ne sont parfois que des «lecteurs», ils n'interprètent pas.
Cette distanciation n'est discutée que dans le domaine de l'orgue ou du clavecin, jamais dans celui des autres instruments et encore moins dans celui du théâtre où chaque acteur, chaque metteur en scène révèle l'oeuvre à chaque fois sous un jour totalement nouveau. Curieusement, beaucoup d'organistes ou d'organologues se manifestent comme des Savonarola de la musique !" En savoir +
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