05 mars 1922 - 02 novembre 1975
Ce qui me rapproche de Pier Paolo Pasolini :
Son cinéma de poésie
Dans
son cinéma de poésie, Pasolini recherche, relève ces traces du sacré, ces
traces du réel – qu’il s’agisse de visages, de ruines, de paysages barbares –
et les compose dans un flux qui, s’appuyant sur le montage, reconstruit, par
métonymie, le monde sacré. C’est Pasolini lui-même qui souligne ce point, en
répondant à Carlo Lizzani : « Par
sa nature même le cinéma ne peut pas représenter le passé. Le cinéma représente
la réalité à travers la réalité : un homme à travers un homme ; un
objet à travers un objet. […] Donc dans mes films historiques, je n’ai jamais
eu l’ambition de représenter un temps qui n’est plus ; si j’ai tenté de le faire, je
l’ai fait à travers l’analogie : c’est-à-dire en représentant un temps
moderne, en quelque sorte analogue au temps passé. Il existe encore des lieux
du Tiers Monde où sont pratiqués des sacrifices humains ; et il existe
encore des tragédies d’inadaptation d’une personne du Tiers Monde au monde
moderne ; c’est cette persistance du passé dans le présent que l’on peut
représenter objectivement… » En savoir +
Sa poésie :
Je suis
vivant
Ah ce n'est pas pour moi cette
beauté
de cristal, ce printemps amer :
un cri, même de joie, et je serais vaincu.
(Je referme les volets et laisse le monde
seul, avec son ciel d'argent).
de cristal, ce printemps amer :
un cri, même de joie, et je serais vaincu.
(Je referme les volets et laisse le monde
seul, avec son ciel d'argent).
Recherches associées :
Son hommage :
Ils sont nés un 02 novembre : George Boole (1815), Patrice Chéreau (1944). Etienne Lécroart (1960), k.d. Lang (1961), ...
Ils nous ont quittés un 02 novembre : Mort Shuman (1991), Marie Laforêt (2019), ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire