31 mars 1596 - 11 février 1650
Ce qui me rapproche de René Descartes :
« Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi
bien que des plus grandes vertus. »
« La lecture des bons livres est comme une conversation avec les plus
honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une
conversation étudiée, en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de
leurs pensées. »
'Dubito ergo cogito, cogito ergo sum, sum ergo Deus est.'(du latin: 'Je
doute donc je pense, je pense donc je suis, je suis donc Dieu est/ existe.')
« J'appelle vice des maladies de l'âme, qui ne sont point si aisées à
connaître que les maladies du corps, parce que nous faisons assez souvent
l'expérience d'une parfaite santé du corps, mais jamais de l'esprit.»
« Mais qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est-ce donc
qu’une chose qui pense ? C’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui
affirme, qui nie qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent.
Certes ce n’est pas peu si toutes choses appartiennent à ma nature (...)»
Résumé :
Les élans passionnels nous
emportent sans nous dire où ni jusqu'où. Comment expliquer ces mouvements
"en nous" qui ne sont pas "de nous" ? Proviennent-ils
de l'âme ? Sont-ils l'expression psychique d'un mouvement particulier de
notre cerveau ? Les passions sont pour Descartes l'impact dans l'âme d'un
cours particulier du flux sanguin entre le coeur et une certaine glande
cérébrale. La prégnance de la pensée passionnelle qui accapare l'attention et
obnubile l'esprit ne s'explique donc pas pour lui "psychiquement"
mais en tant qu'effet du corps, effet "neurophysiologique",
dirions-nous aujourd'hui. Le propos général du traité Les Passions de l'âme,
publié en 1649, est de réhabiliter les passions contre la tradition stoïcienne
qui y voit un obstacle au bonheur et à la liberté. Inscrites dans notre nature
d'origine divine, Descartes considère qu'elles ne peuvent qu'être bonnes en
elles-mêmes. Elles ne doivent être combattues que si elles tendent à se
substituer à l'exercice de la raison. Le grand texte de Descartes sur la
question morale. --Emilio Balturi
Ils sont nés un 31 mars : Jean-Sébastien Bach (1685), F.-J. Haydn (1732), Robert Stevenson (1905), Nagisa Oshima (1932), Richard Chamberlain (1934), Angus Young (1955), Kent (1957), Peter von Poehl (1972), …
Ils nous ont quittés un 31 mars : Isaac Newton (1727), John Constable (1837), Brandon Lee (1993), …
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