jeudi 6 mai 2021

Max Ophüls

06 mai 190225 mars 1957

Ce qui me rapproche de Max Ophüls :

« Le mouvement possède sa magie propre… La réalité est moins belle que son reflet. »
« Le pessimisme averti, qui peut se surmonter lui-même et déboucher sur la gaieté est la seule attitude adulte que l’on peut avoir dans l’existence. »


J'ai offert ce portrait à :

Ce qui me rapproche de lui :

« Je cherche la meilleure manière d’habiter ce mystère qu’est notre vie. Juste parce que je suis curieux .  Pas de connaître le bout du chemin mais le chemin lui-même, des rencontres qui le jalonnent, des spiritualités qui le bordent. » Propos recueillis par Laurie Buisson

Son hommage pour Max Ophüls :

Recherches associées :

« C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. » C'est ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio Preston Sturges pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu cinéma. « Dear Steve... » : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en 1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood.

Max Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie.


Marcel Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le fruit des recherches récentes des historiographes de Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les quatre chefs-d'oeuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès. Editeur


Max Ophüls disparaissait le 25 mars 1957, un mois avant son décès, Danielle Darrieux recevait, chez elle, les caméras de la télévision, pour l'émission Gros plan. Voilà comment elle dressait le portrait de son cinéaste préféré et décrivait l'atmosphère qu'il installait sur un tournage.

Ils sont nés un 06 mai : Eugène Labiche (1815), Sigmund Freud (1856), Ernst Ludwig Kirchner (1880), Rudolph Valentino (1895), Harry Martinson (1904), Guy des Cars (1911), Achille Zavatta (1915), Orson Welles (1915),  Marc Dudicourt  (1932), Jean-Pierre Siméon (1950), Anne Parillaud (1960), Jonathan Donahue (1966), ...

Ils nous ont quittés un 06 mai :  Henry David Thoreau (1862), Marlène Dietrich  (1992), ...

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