06 mai 1902 - 25 mars 1957
Ce qui me rapproche de Max Ophüls :
« Le mouvement possède sa magie propre… La réalité est moins belle que son reflet. »
J'ai offert ce portrait à :
Ce qui me rapproche de lui :
« Je cherche la meilleure manière d’habiter ce mystère qu’est notre vie. Juste parce que je suis curieux . Pas de connaître le bout du chemin mais le chemin lui-même, des rencontres qui le jalonnent, des spiritualités qui le bordent. » Propos recueillis par Laurie Buisson
Son hommage pour Max Ophüls :
Recherches associées :
«
C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce
d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le
recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. » C'est
ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max
Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de
l'attaché de presse du studio Preston Sturges pour lequel il travaille, en
réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu
cinéma. « Dear Steve... » : par ces mots débute la rédaction de ces quelques
feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps
qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en
1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood.
Max
Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit
ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en
scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall
qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact
avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le
récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne
avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est
exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à
Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il
tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien
remplie.
Marcel
Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs.
Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin
privilégié, ainsi que le fruit des recherches récentes des historiographes de
Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en
1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en
compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains
de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les
quatre chefs-d'oeuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès.
Editeur
Max Ophüls disparaissait le 25 mars 1957, un mois avant son décès, Danielle Darrieux recevait, chez elle, les caméras de la télévision, pour l'émission Gros plan. Voilà comment elle dressait le portrait de son cinéaste préféré et décrivait l'atmosphère qu'il installait sur un tournage.
Max Ophüls disparaissait le 25 mars 1957, un mois avant son décès, Danielle Darrieux recevait, chez elle, les caméras de la télévision, pour l'émission Gros plan. Voilà comment elle dressait le portrait de son cinéaste préféré et décrivait l'atmosphère qu'il installait sur un tournage.
Ils sont nés un 06 mai : Eugène Labiche (1815), Sigmund Freud (1856), Ernst Ludwig Kirchner (1880), Rudolph Valentino (1895), Harry Martinson (1904), Guy des Cars (1911), Achille Zavatta (1915), Orson Welles (1915), Marc Dudicourt (1932), Jean-Pierre Siméon (1950), Anne Parillaud (1960), Jonathan Donahue (1966), ...
Ils nous ont quittés un 06 mai : Henry David Thoreau (1862), Marlène Dietrich (1992), ...
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