vendredi 23 juillet 2021

Paul Morand

 13 mars 1888 - 23 juillet 1976

Ce qui me rapproche de Paul Morand :

« La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n’en a créé. »



Dans sa bibliographie :
Résumé :

A quoi bon gagner du temps si nous ne savons pas en profiter ? Se reposer est un art. Un " professionnel " du loisir et de la fantaisie vagabonde nous offre cet éloge - nuancé - du repos.

Pour éviter que le temps gagné ne soit aussitôt perdu, Paul Morand se livre ici à une pédagogie ironique : les vacances et les voyages s'apprennent comme le reste. Cette pratique du farniente n'est pas seulement une question de lois et de congés payés, c'est d'abord avec l'âme qu'elle a affaire.


«Le vrai repos vient de nous.»



Résumé :

Mort à 43 ans, Guy de Maupassant est, selon son aveu, entré dans la vie comme un coup de météore pour en sortir par un coup de foudre. Un destin tumultueux où se mêlent un féroce appétit de la vie et des femmes, l'amour de l'eau, le goût de l'évasion, l'observation implacable des rites humains mais aussi la nostalgie, l'angoisse, la maladie, l'appréhension de la mort. Dans une biographie exemplaire, Paul Morand retrace le parcours fiévreux d'un grand écrivain dont l'oeuvre ne fait jamais oublier l'homme.

« Tout en n'aimant pas les femmes, car il n'en aime aucune, Maupassant les aime cependant par-dessus tout. Il les traite de " rosses inconscientes " de " merveilles de chair ronde et douce qu'habite l'infamie " ; il confond la " femellerie " avec la féminité, mais il écrit au même instant : "Il suffit d'une jolie femme, voyez-vous, pour électriser les Français. " " Si une jolie femme m'ordonnait de passer par le trou d'une aiguille, je crois que j'y sauterais comme un clown dans un cerveau. Je mourrai ainsi, c'est dans le sang. Je suis un vieux galantin, moi, un vieux de la vieille école ! La vue d'une jolie femme me remue jusque dans mes bottes " (Les idées du Colonel). (Et ne doutons pas que ce soient les idées de Maupassant.) Il se donne infiniment de peine pour l'Eternel Féminin. Il croit au sourire de la Joconde. La vraie femme que j'aime c'est l'Inconnue, l'Espérée, la Désirée ..."

L’homme pressé
Résumé :

Pierre gâche tout, l'amitié, l'amour, la paternité, par sa hâte fébrile à précipiter le temps. A cette allure vertigineuse, il ne goûte plus ce qui fait le prix de la vie, ni les moments d'intimité que sa femme Hedwige lui ménage, ni la poésie des choses. Il se consume et consume les siens en fonçant vers un but qu'il renouvelle, chaque fois qu'il l'atteint. " A quoi reconnaître qu'on est arrivé si l'on ne s'arrête jamais ? " demande la sage Hedwige. Pierre saura trop tôt qu'il ne se hâtait ainsi que pour arriver plus vite au rendez-vous de la mort.

« Pour s'enfuir de soi-même, pas de meilleur véhicule qu'un enfant. »

« L'éloignement, la jalousie, les querelles, le ressentiment n'empêchent pas l'amour, affection reptilienne qui se mord la queue et se nourrit volontiers de son contraire. »



Ce portrait sera pour



Son hommage :


Ils sont nés un 23 juillet : Philipp Otto Runge (1777), Hubert Selby Jr. (1928), Alain Decaux (1925), Raymond Moretti (1931), Tony Joe White (1943), Lucky Blondo (1944), David Essex (1947), Claude Barzotti (1953),Martin L. Gore (1961),  Slash (1965), ...

Ils nous ont quittés un 23 juillet : Domenico Scarlatti (1757), Joseph Kessel (1979), Montgomery Clift (1966), Carlos Paredes (2004), Ron Miller (2007), Paul Louka (2011), …

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